2023/07/12 - Les freins déterminés à partir du déploiement en mer - 2023

Date 12.07.2023
Auteur Fregan
Constat de départ Sur le pôle Concarneau, nous sommes arrivés au stade du deploiement en mer, la partie technologique étant globalement fonctionnelle (des améliorations sont encore à venir mais le Kosmos en l'état permet la récupération et l'analyse des données).

Le projet mené en sciences participatives se doit de faire intervenir une diversité d'acteurs pour essayer et essaimer les deploiements en mer. Les moyens déterminés pour les essais en mer sont :
- embarcations légères (paddle, kayak)
- bateaux (motorisé ou à voile)

Les points suivants correspondent aux freins determinés en date du 12-07-2023 sur le projet sur les aspects de déploiement en mer et traitement des données.
Solutions ou pistes explorés Freins sur la partie déploiement en mer

Aujourd'hui, nous faisons face à un manque de personnel compétent sur l'utilisation d'un bateau. Nous avons tenté plusieurs approches restant pour la plupart perplexe sur l'investissement sur le long terme.

1- Nous nous sommes rapproché d'une association de pêcheurs plaisanciers, un premier essai a été mené, au moyen d'un de leur bateau. La mission consistait à observer les mouillages écologiques installés récemment au port. Après avoir observé les installations de mouillage pour l'association, nous avons réalisé quelques points dans la baie de Concarneau. D'après le pêcheur, il ne semble pas possible de concilier déploiement Kosmos et activié de pêcherie. Un calendrier de sortie doit être déterminé pour faire des points Kosmos (la formule de "prestation" est rapidement arrivée dans la conversation mettant un frein à la science participtive initialement engagée).

2- Une campagne menée avec l'Ifremer Concarneau et son bateau "Enezeg" à eu lieu en 2022. La répétition de l'opération ne semble pas être possible par manque de moyen humain du côté de l'Ifremer Concarneau. Les ordres de missions ne sont pas disponible sur ce plan. Le bateau reste toutefois présent mais sans permis bateau et habilitation délivrée par l'Ifremer, le bateau ne peut être utilisé. Nous avons évoqué des membres de l'Ifremer de Brest qui pourrait venir faire le déplacement et participer aux campagnes en mer mais une fois de plus la notion de prestation est revenue. Le temps de déplacement doit être facturé pour justifier le temps passé sur le terrain par les scientifiques. Un autre frein au deploiement en mer est toute la préparation amont avant la journée terrain : ordre de mission, participants, déplacements, pour au final se rendre compte que la météo ne permet pas la sortie. Repousser la journée terrain est parfois compliqué du point de vue administratif dans le cas ou la météo ne le permet pas le jour J.

3- Explore possède un zodiac qui a été également utilisé lors de la première campagne de déploiement en mer. Cependant, Explore n'est pas disposé a laisser son bateau et réalisé les essais en mer. Son rôle en tant que pilote du projet est de trouver les ressources publics ou dans le public permettant de mener à bien le projet dans son entierté.

4- L'utilisation des embarcations légères ont rapidement leurs limites en terme de moyen embarqué à bord (1 kosmos à la fois, notation des points GPS, relevés heure, météo, station compliqués). Pour l'objectif pédagogique cela est le moyen le plus simple et accessible à tous mais peu des points peuvent être réellement réalisé par ce moyen.
Résultats Freins sur la partie traitement des données obtenue via le Kosmos

L'Ifremer a mis un stagiaire sur la partie analyse des données récoltées permettant d'avoir une chaîne continue sur le projet Kosmos. Cependant le stagiaire actuellement à charge fini son stage. Il faudrait donc que l'Ifremer mandate un autre stagiaire sur le sujet et le reformer.

1- Nous avons observé que les objectifs de l'Ifremer et du Konk Ar Lab sont assez diffents surtout au niveau de la science participative qui n'est pas présente au niveau de l'Ifremer. Ainsi peu de documents expliquant la démarche existent.

2- La question de traiter les données en interne au Konk Ar Lab via des bénévoles a été abordé. Cependant, un scientifique ne peut être remplacé par un bénévole lambda. La phase de formation sur l'analyse des données est conséquente, les compétences en reconnaissance doivent être maitrisé en amont du projet. L'intégralité d l'analyse ne peut être réalisée par le KAL qui ne dispose pas de toutes les compétences analytiques nécessaires.

3- La notion de redondance pour tout ou une partie de l'analyse réalisé par les bénévoles a été abordée. La répétition de la tâche ne les incitera pas à analyser les données régulièrement. Ainsi un gros pool de pseudo-analyste doit être formé de façon à ce que les données soient progressivement analysées (Attention à bien centraliser les données sur un même serveur de façon à ne pas perdre de données - plus il y a de participants, plus les données sont éparpillées et peuvent être égarées).

4- La participation de certaines universités de formation halieutiques ont été mentionné comme potentiellement intéréssante pour analyser les données. Cependant, cela doit s'inscrire dans le cadre d'un module de cours avec une maquette pédagogique préalablement déterminée. Un TP par an par école peut avoir lieu mais ne permet certainement pas de traiter l'intégralité des données collectés en une année.