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Les images recueillies lors des déploiements en mer sont ensuite utilisées à des fins éducatives et/ou analysées par des chercheurs qui comptent et identifient les poissons pour différents projets de recherche et pour l’aide à la gestion. Pour comprendre leur travail et les aider, vous pouvez contribuer via un jeu d’identification où le but sera d’identifier un maximum d’espèces animales dans un échantillon d’images donné.

Le jeu proposé ci-dessous sera prochainement enrichi et développé afin que les contributions volontaires soient intégrées comme des données scientifiques et utiles pour les chercheurs.

 

À quoi servent les données KOSMOS ?

Les images sont analysées selon un protocole très précis qui permet de compter et identifier les poissons, et aussi de caractériser leur habitat (nature du fond, recouvrement du fond par algues et herbiers, …). Poissons et habitats font partie de la biodiversité sous-marine. Les données obtenues grâce à ces analyses sont étudiées pour différentes questions scientifiques en lien avec la gestion de l’environnement, comme :

  • Comment se répartissent les poissons et les habitats côtiers ? Quel est l’état de santé de la biodiversité côtière ?
  • Est-ce que les activités humaines impactent les poissons ? les habitats ? Si oui, comment caractériser ces impacts ?
  • Et comment y remédier, par exemple à travers la mise en place de mesures de protection des espaces, de régulation des activités ou d’information pour faire évoluer les pratiques ?

Par exemple, les données KOSMOS vont servir à établir un état initial des ressources en poisson et des habitats dans la Baie de Concarneau, autour des Glénan et de la zone de Trévignon. Ces zones sont des zones Natura2000, c’est-à-dire qu’elles abritent des habitats d’intérêt particulier pour la biodiversité et qui doivent être préservées1.

Le KOSMOS comme son système parent, le STAVIRO2, sera aussi utilisé pour évaluer la durabilité de la pêche dans les Aires Marines Protégées. Un projet est en cours avec le Parc Naturel Marin de la Martinique.

Les images et les données permettent aussi d’étudier des questions de recherche qui concernent le comportement des espèces. Par exemple, le KOSMOS va servir à observer la prédation d’œufs de roussette et la déprédation des huîtres d’élevage par les dorades.

Initiation au logiciel via le projet  OBSEA – Espagne

Aujourd’hui, l’objectif est de mettre en place un protocole d’annotation participative via le logiciel BIIGLE afin de contribuer à la recherche et de se sensibiliser en s’amusant et en apprenant.

Il permettra de construire des bases d’images d’apprentissage, et ainsi améliorer l’annotation automatique (algorithme d’intelligence artificielle).

 

Sources des photos : INPN et DORIS