Foire aux questions

Vos questions trouveront toujours réponse !

Nous avons regroupé dans cette FAQ des précisions aux questions les plus fréquemment posées. L’équipe KOSMOS reste disponible pour répondre à toutes vos interrogations qui resteraient sans réponse.

VOS QUESTIONS SUR LE CONTEXTE

« Kit d’Observation Sous-Marine Open Source »

Le KOSMOS a été développé dans le cadre d’une collaboration ouverte, il est conçu pour être accessible au public : n’importe qui peut voir, examiner, modifier et distribuer le projet à sa convenance. Ces autorisations sont appliquées via une licence open source.

Évaluer l’état des habitats sous-marins côtiers sans avoir recours à du prélèvement.

Ifremer a conçu depuis 2007 le STAVIRO et le MICADO, des caméras pivotantes et filmant la faune et la flore à 360°. Les images servent ensuite à compter les poissons, et ainsi étudier les populations.

Le STAVIRO et le MICADO ne sont pas reproductibles. Leurs composants sont soumis au marché et évoluent avec le temps. Le KOSMOS ne dépend pas de caméras et de pièces distribuées par des fabricants spécifiques, et n’est pas soumis au risque d’arrêt de production d’un composant qui en compromettrait la fabrication et par la suite les besoins de surveillance à long terme.

Le FabLab est un lieu où se rencontrent des compétences et des regards très différents. Le projet scientifique pouvait avoir besoin d’un œil neuf pour repenser le système de manière à le rendre accessible à tous.

Pour répondre au besoin local des citoyen de mieux connaître l’état de la biodiversité sous-marine, la proximité d’une station Ifremer et de la station de la biologie marine de Concarneau, l’existence d’un tissu associatif dynamique et expérimenté traitant des questions des sciences participatives de l’Éducation à l’Environnement et Développement Durable (EEDD) (ex : Cap vers la nature, Bretagne Vivante, Esprit Nat’ure), et enfin, pour la présence d’un FabLab actif et motivé pour des projets impliquant le numérique et la technologie en lien avec l’environnement marin.

La baie de Concarneau est également un site où se croisent des enjeux liés à la conservation des sites naturels, à l’activité de pêche (professionnelle et récréative) et aux loisirs nautiques. Il y a également une relation forte entre les habitants du territoire et la mer.

La Fondation de France finance le projet KOSMOS à hauteur de 150 000€ sur 3 ans. L’Ifremer y contribue également.

De contribuer à la préservation de l’environnement marin et littoral en permettant d’évaluer l’état des habitats sous-marins côtiers sans avoir recours ni à du prélèvement, ni à de l’appâtage, tout en permettant le dialogue et la cohésion sociale à l’échelle d’un territoire.

L’objectif est ainsi d’impliquer les citoyens dans un programme de recherche sur la biodiversité côtière, d’améliorer les connaissances scientifiques sur les habitats et l’ichtyofaune subtidales* et les rendre accessibles au plus grand nombre, et enfin mobiliser et concerner des citoyens du territoire autour des enjeux environnementaux.

*Ensemble de poissons vivants dans les zones toujours immergées par la mer.

Des bénévoles du Fablab, des étudiants d’école d’ingénierie, plaisanciers, pêcheurs amateurs.

D’acquérir une expertise naturalistes et une meilleure connaissance du milieu, vérifier des hypothèses personnelles quant au type de faune et de flore des zones pratiquées, de participer à un projet de suivis de la biodiversité, et de partager des connaissances et compétences.

Des compétences, connaissances (mécaniques, électroniques, code, naturaliste), une aide physique aux sessions d’échantillonnage, une aide matérielle par possession d’une embarcation, et une connaissance du milieu et des zones à échantillonner.

En se rendant dans les locaux de l’association ou en contactant l’équipe KOSMOS par mail à : kosmos@konkarlab.bzh, ou par téléphone au : 02 56 10 03 04.

 

VOS QUESTIONS SUR LA TECHNIQUE

Pour que les données brutes ne dépendent pas de l’observateur, que l’information de base soit traçable et ré-analysable, ainsi que pour pouvoir montrer la donnée et la pérenniser.

Pour multiplier facilement les observations dans l’espace ou dans la durée, ne pas perturber l’observation par une présence humaine sous l’eau, et pouvoir réaliser des suivis sans avoir à former des plongeurs experts (coûteux, contraignant).

Pour ne pas attirer les animaux ce qui empêche de connaître la surface d’observation et de calcule d’abondance locale, d’autant plus que la durée d’une station est bien plus courte (15 min au lieu de 50) ce qui permet de multiplier les stations. Des essais réalisés en 2006 avaient donné des résultats décevants au regard des objectifs d’un suivi des peuplements de poissons.

La lumière artificielle peut induire un biais dans l’observation de faune sous-marine (attire les poissons ou les repousse et modifie ainsi leur comportement).

Parce que les animaux se déplacent, ainsi que pour avoir une observation représentative de l’habitat et de l’ichtyofaune environnant la station.

Parce qu’une caméra à 360° déforme le champ de vision et ne permet pas de bien identifier et compter les animaux, et également car multiplexer plusieurs caméras conduit à un système encombrant et moins portable, multiplie le coût des systèmes et complexifie l’analyse des images.

Les caméras GoPro ne sont pas adaptées à l’usage : moins d’autonomie, non programmable, moins de stockage, coûteux et réparabilité non autonome. Le KOSMOS ne dépend pas de caméras et de pièces distribuées par des fabricants spécifiques, et n’est pas soumis au risque d’arrêt de production d’un composant qui en compromettrait la fabrication et par la suite les besoins de surveillance à long terme.

Des bateaux à moteur, à voile de type catamaran, paddle, canoë.

En se rapprochant de l’association et de ses membres pour pouvoir convenir de sorties avec des bénévoles ayant une embarcation. La caméra peut également être déployer d’un ponton ou d’un quai.

Par des sorties autonomes des bénévoles ou groupées lors de sessions d’échantillonnage.

Le constructeur des caissons étanches indique une limite de 100 mètres maximum. Cependant, dans les eaux bretonnes, la luminosité ne nous permet pas de descendre au delà de 20 mètres de profondeur.

VOS QUESTIONS SUR LA FABRICATION

Pour construire la caméra, il est nécessaire d’avoir un FabLab à proximité pour avoir accès à différentes machines et outils : fraiseuse à commande numérique, imprimante 3D, matériel de soudure électronique, découpe laser, ploteur de découpe, outillage divers (tournevis, clés, etc.).

Environ 1 600€ de matériaux (hors trépied).

Le temps de fabrication est en moyenne d’une semaine à temps plein (35h00), de même pour l’assemblage.

Non. La caméra n’est pas commercialisé et n’est, pour l’instant, pas accessible au grand public. L’objectif du projet KOSMOS est de développer un prototype de caméra et de tester un programme de sciences participatives. Le but étant de fabriquer la caméra au sein d’un FabLab et d’appeler l’intelligence collective.

La licence du projet étant CC BY-NC-SA, il est autorisé de partager (copier, distribuer et communiquer le matériel par tous moyens et sous tous formats) et de l’adapter (remixer, transformer et créer à partir du matériel), selon certaines conditions : citer les auteurs (Konk Ar Lab et Ifremer), intégrer un lien vers la licence, indiquer si des modifications ont été effectuées à l’Oeuvre, partager dans les mêmes conditions, et l’utilisation commerciale est interdite.

Pour en savoir plus sur la licence : https://creativecommons.org/licenses/by-nc-sa/4.0/deed.fr 

Par exemple, pour réaliser une Transatlantique et déployer par la même occasion la caméra dans les eaux territoriales de chaque pays, il est généralement nécessaire de demander une autorisation administrative à l’ambassade des pays concernés.

VOS QUESTIONS SUR LA SCIENCE

Aujourd’hui, les données sont sauvegardées et stockées dans un disque dur externe. Les données sont composées de vidéos et de métadonnées, et seront par la suite analysées à des fins de suivis scientifiques.

Veuillez activer JavaScript dans votre navigateur pour remplir ce formulaire.
Nom